Un Boeing 747-8 de Lufthansa fait demi-tour au-dessus de l'Atlantique suite à une odeur électrique
Un Boeing 747-8 de Lufthansa, opérant sous le nom de vol LH 430 de l'aéroport de Francfort (FRA) à l'aéroport international O'Hare de Chicago (ORD), a rencontré un obstacle inattendu en plein vol, ce qui l'a obligé à retourner en Allemagne.
L'avion impliqué était un Boeing 747-8 de dix ans immatriculé D-ABYP, selonch-aviation. Il a décollé à 12h00, heure locale, avec à son bord 320 passagers et 19 membres d'équipage. Le vol devait durer environ huit heures et 20 minutes, selonFlightradar24.com.
SelonLe héraut de l'aviationL'incident s'est produit après une heure et demie de vol alors que l'avion naviguait à une altitude de 35 000 pieds (11 000 mètres) au-dessus de l'océan Atlantique, à environ 220 milles marins au nord-ouest de la côte irlandaise. Les passagers se sont plaints d'une odeur désagréable, ce qui a incité l'équipage de conduite à décider de rentrer à Francfort deux heures après le décollage tout en maintenant son altitude.
Photo : Lufthansa
L'avion a atterri en toute sécurité sur la piste 07R de FRA environ 4,5 heures après son départ initial et 2,5 heures après la décision de retour.
En réponse à ce détournement, Lufthansa a fait appel à un avion de remplacement, un Boeing 747-400 immatriculé D-ABVY, pour transporter les passagers concernés vers leur destination d'origine, Chicago O'Hare. Le vol de remplacement est arrivé à Chicago 8,5 heures plus tard que prévu initialement. Un porte-parole de Lufthansa a déclaré au quotidien allemandIMAGE:
"La raison de ce [détournement] était une odeur électrique non identifiable dans la cabine. L'avion est actuellement examiné par des techniciens ; la cause de l'odeur n'est pas claire pour le moment. Il n'y a jamais eu de dégagement de fumée à bord."
La compagnie aérienne a également indiqué qu'un don de moelle osseuse destiné à un patient aux États-Unis se trouvait à bord du vol, sans toutefois pouvoir confirmer si le transport avait finalement réussi.
Qu’est-ce qui peut provoquer des odeurs inhabituelles dans un avion ?
Les odeurs inhabituelles sur les vols commerciaux font partie des incidents les plus courants et conduisent souvent à un déroutement.
Par exemple, le 7 mai 2024, un Boeing 787 Dreamliner d’Air France effectuait un vol Paris-Seattle lorsque l’équipage de conduite et les passagers ont remarqué une odeur de brûlé dans le poste de pilotage et dans la cabine de l’avion. En conséquence, l'avion a dû effectuer un atterrissage d'urgence à Iqaluit, une région isolée du nord du Canada.
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Photo : Fasttailwind | Shutterstock
Juste un jour auparavant, le 6 mai 2024, un Airbus A320-200 de Lufthansa volait de Bologne, en Italie, à Francfort, en Allemagne, avec 165 passagers et six membres d'équipage. Alors que l'avion se trouvait à environ 60 milles marins au sud de Stuttgart, en Allemagne, l'équipage a détecté une odeur inhabituelle à bord et a décidé de se dérouter vers Stuttgart.
Les équipages de conduite et le personnel des compagnies aériennes gèrent souvent ces incidents de manière rapide et efficace. Bien que déstabilisants pour les passagers, ils sont généralement le résultat de problèmes mineurs et présentent un risque minime pour la sécurité de l'avion.
Les problèmes électriques et les dysfonctionnements du système de climatisation sont parmi les causes les plus courantes des odeurs dans les cabines des vols commerciaux. Les composants électriques à bord des avions peuvent occasionnellement générer des odeurs dues à une surchauffe ou à un câblage défectueux. De même, le système de climatisation et de ventilation peut occasionnellement contribuer à la formation d'odeurs si des dysfonctionnements surviennent ou si des substances étrangères telles que de l'huile moteur ou du liquide hydraulique pénètrent et contaminent le système.
En cas d'odeurs anormales sur un avion, les pilotes dans le cockpit sont priés de mettre des masques à oxygène sous pression pour éviter d'inhaler des polluants potentiellement nocifs. Si le contaminant est irritant pour les yeux, des lunettes de protection sont également disponibles. Des masques à oxygène portables sont également mis à la disposition des membres du personnel de cabine. Si la situation est grave, l'avion devra peut-être descendre à une altitude de 10 000 pieds (3 000 mètres) ou moins, où la dépressurisation peut se produire en toute sécurité.
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