Le capitaine de Delta Air Lines rejette le Boeing 757-200 malgré le journal de maintenance indiquant « Aucun problème détecté »

Corey

Le vol 466 a été retardé d'un peu plus d'une heure le samedi 16 août, après que le pilote aux commandes a refusé de piloter l'avion en se basant sur son « intuition ». Les passagers en attente d'embarquement ont applaudi la décision axée sur la sécurité du commandant de bord et du copilote et ont rapidement pris place dans un nouveau jet.

L'avion avait été inspecté et reçu l'approbation de la maintenance, mais le pilote avait piloté le même avion lors de son dernier vol et des problèmes soupçonnés existaient toujours. Le capitaine a déclaré aux voyageurs qu'il faisait confiance à la maintenance mais qu'il ne pouvait ignorer le risque potentiel.

La sécurité avant tout

Le capitaine Shane et le premier officier Michael, comme les a nommés une affiche de Reddit dans leur description des événements, ont exprimé leurconfiance dans l'entretien, mais a déclaré que le fait de ne pas avoir trouvé un problème ne signifiait pas qu’il n’était pas là et a dû refuser l’avion. Le capitaine Shane a déclaré que cela faisait vingt-deux ans depuis son arrivée, et le premier officier a déclaré que cela faisait sept ans pour lui.

Finalement, tous les voyageurs sont arrivés à destination en toute sécurité, bien qu'un peu en retard. Les données FlightAware montrent queDL466 est arrivéà (LAS) avec une heure et trois minutes de retard, l'un après l'autre a remplacé l'avion problématique en question. Le vol a décollé du méga-hub de Delta à (ATL).

En savoir plus:Le Boeing 757-200 de Delta Air Lines, âgé de 28 ans, est détourné vers Phoenix en raison d'un problème mécanique

La maintenance aurait passé neuf heures à inspecter l'avion après son arrivée à Atlanta en provenance de (MIA), mais n'aurait pas pu trouver une cause mécanique aux problèmes avec les surfaces de gouverne de profondeur décrits par les pilotes. Le président de l'Airline Pilots Association (ALPA) et capitaine Jason Ambrosi a commenté à Newsweek dans unhistoire sur l'incident:

"Les pilotes de ligne commerciale sont l'arbitre final de la sécurité, apportant une expérience inestimable et des compétences décisionnelles à chaque vol. En tant que professionnels hautement qualifiés qui surveillent et examinent constamment les opérations de chaque vol, le commandant de bord identifie les imprévus et cherche des moyens de rendre un système très sûr toujours plus sûr."

Le fardeau du commandement

Chaque fois qu'ils sont capitaine, ils assument la responsabilité non seulement d'un avion à réaction de plusieurs millions de dollars, mais aussi des centaines d'âmes à bord qui se rendent à leur destination. La raison pour laquelle l’avion reste le mode de transport le plus sûr au monde est en grande partie due au professionnalisme, aux compétences et au souci de sécurité des pilotes dans le cockpit.

Un commandant de bord, également connu sous le nom de pilote commandant de bord (PIC), a l'autorité finale sur toutes les décisions liées au vol. Dans les airs, les commandants de bord sont responsables de la sécurité des opérations et prennent des décisions critiques en réponse aux conditions changeantes. Après le vol, les commandants de bord documentent tout problème ou irrégularité et déposent également des rapports sur les incidents ou les problèmes de maintenance. Le capitaine porte la responsabilité ultime. Fondamentalement, la responsabilité incombe au PIC.

Avion rejeté par le capitaine
paru/Ambitious_Station_41dansdelta

Le capitaine Shane a bien et fidèlement rempli ses fonctions, qui sont décrites dans le code d'éthique de l'ALPA comme suit : « exploiter à tout moment leur avion d'une manière qui contribuera au confort, à la tranquillité d'esprit et au bien-être de leurs passagers ». Le code continue en renforçant le fait que, outre la sécurité physique des voyageurs, l'objectif est d'instaurer « la confiance dans le pilote et la compagnie aérienne qu'il représente ». Il ressort très clairement de l'appréciation des dépliants qu'il a réussi sa décision sur tous les points.

Refuser de piloter le jet

Les compagnies aériennes peuvent envisager le , mais les actions des pilotes sontprotégé par la loien vertu du Code des réglementations fédérales (CFR) 91.3. L’autorité des pilotes est cruciale, car ils ont le dernier mot en matière de sécurité des vols. Ils sont formés pour donner la priorité à la sécurité et sont habilités à refuser un vol s'ils le jugent dangereux.

Les pilotes peuvent refuser un avion de ligne en raison de problèmes de sécurité, tels que des problèmes mécaniques, les conditions météorologiques, la fatigue, les passagers indisciplinés ou d'autres problèmes de sécurité. Les pilotes peuvent refuser de voler s’ils estiment que l’avion n’est pas sûr, que les conditions météorologiques ne sont pas sûres ou que l’équipage n’est pas apte à voler. Trajectoire de vol du DL466 du samedi 16 août 2025,par FlightAware, peut être vu dans l’infographie ci-dessous.

Les pilotes sont légalement responsables de la sécurité du vol et ont le dernier mot sur l’opportunité de procéder au décollage. Refuser de voler peut avoir des conséquences pour le pilote, notamment des répercussions potentielles sur son emploi. Cependant, les pilotes peuvent demander un recours s'ils estiment avoir été licenciés à tort pour avoir refusé de voler en raison de problèmes légitimes de sécurité. Une compagnie aérienne réputée soutiendra la décision d’un pilote de refuser de voler si elle est fondée sur de véritables problèmes de sécurité.